jeudi 26 décembre 2013

Joyeuses Fêtes

Joyeuses fêtes! je pense à tous les sales gosses de ce monde! vive les enfants miracles! enfants grillons! enfants cartons , basketteurs, enfants ninjas, les sans pères, les sans noms, les pokémons trash, les enfants fakirs, les migrateurs, les surdoués et tous les petits poucets sauvages de mon coeur!
Ino La petite fille en pyjama


myriam pellicane



dimanche 22 décembre 2013

SMILE JUNIORS

Parmis les Juniors de SMILE, nous avons un enfant exceptionnel de Montceau les Mines, il chante en japonais et invente des chansons en anglais, il me rappelle Near de Death Note..... voici sa dernière chanson :
 
Ah c'est si dur !
Je le supportes plus !
La lune brûlante brille !
Le soleil glacé fond !
Le monde est sans-dessus-dessous !
Le monde est sans-dessus-dessous !
Mon rire était le signal,
Les rouages commencent à tourner !
J'ai regardé le cadran,
Incapable de le rendre plus amusant !
Ah, c'est insupportable,
C'est insupportable !
Ce monde sauvage est si dur,
Et pourtant, j'en ai juste ri à voix haute...
Le signal s'est arrêté,
Le monde remis à zéro !
Filles et garçons, face à la vérité,
Ont commencé à regretter ce qu'ils avaient fait.

Le temps s'étend au large,
L'espace se déplace tout le long,
La vie suivait bêtement,
Jusqu'à maintenant !
La vie commence à se construire,
Autour d'elle même !
La vie tue le temps, La vie fuit l'espace
L'espace combat le temps,
Le temps combat l'espace,
Et ensemble ils s'effacent lentement,
Laissant la vie sauvage,
Immortelle et partout !

Ah it's so harsh !
Can't stand it anymore !
The burning moon flashes !
The iced sun melts !
The world is upside-down !
The world is upside-down !
My grin was the signal !
And the wheels started to run !
I stared to the dial,
Unable to make it more fun !
Ah I can't stand it !
Ah I can't stand it !
The wild world is harsh,
And yet I just laughed
loudly at it...
Then the signal ended,
And the world RE-SET-TED !
Girls and boys facing the truth,
Started to regret their actions !
\o/
Time streches all along,
Space moves all along,
Life stupidly followed,
Until now !
Life started to revolve
Around itself !
Life kills time, life goes beyond space,
Space fights time,
Time fights space,
And together they slowly faint,
Letting life wild,
Undying and everywhere !



lundi 2 décembre 2013

Les BENSHI


Le cinéma muet et les conteurs au Japon ... merci à Pascal Vincent


Les Benshis étaient les conteurs du cinéma muet.
Ils se tenaient au pied de l'écran et racontaient le film pour un public souvent analphabète, incapable de lire entre les intertitres.
Les benshis étaient très populaires d'où l'apparition tardive du cinéma parlant au Japon.

Au Japon, quelqu'un qui raconte une histoire, ça existe depuis toujours :
BUNRAKU : théâtre classique avec marionnette.


RAGUKO-KA : un conteur qui raconte des histoires comiques de la vie quotidienne






KODAN-SHI : celui qui raconte les récits historiques

Kwaïdan, un film de Masaki Kobayashi tiré des contes de Lafcadio Hearn - ici l'écriture empêche le conteur aveugle d'entrer en contact avec les morts ( mais le moine qui a peint son visage a oublié les oreilles.. )



Pour ces conteurs du cinéma muet, la formation n'existait pas, ils venaient avec leur métier d'acteurs.
Au début, pour un film,on mettait plusieurs benshi, plus le conteur benshi. ( un benshi pour chaque personnage)
Et puis, pour des raisons économiques, les benshi ont fait tous les rôles.
Chaque benshi avait la liberté d'interprétation du film parce qu'il n'y avait pas de scénario.


Dans le film, quand les acteurs ne jouaient pas, par exemple, pour les séquences de paysages, le benshi donnait libre cours à sa poésie.
Parfois les benshis jouaient avec de grands gestes ... ils s'emportaient tellement que quelque fois, le public ne regardait plus l'écran, mais le benshi.


Le benshi était payé par le patron du cinéma, certain benshi sont devenus plus populaires que les films eux même ou que les acteurs et du coup, les benshis étaient mieux payés que les vedettes :
Le public ne venait pas pour les acteurs mais pour le benshi!

myriam pellicane

A tokyo, à l'époque, il y avait deux styles de benshi : le style YAMANOTE des quartiers chics, bourgeois, ce style intériorisait les sentiments et ce style était les films exportés à l'étranger.
Et puis il y avait le style SHITAMACHI, celui des quartiers populaires, un style extraverti, du genre samouraï... dans ces séances de cinéma, le public répétait certaines phrases du benshi.
Il y avait une concurence chez les benshis car ils étaient classés par ordre de popularité (de 1 à 50)




En 1930, c'était l'âge d'or des benshis, au Japon, on comptait 8000 benshis, le plus célèbre était TOKUGAWA MUSEI, il avait débuté à Aksaka, le quartier chic de tokyo, il avait un style très élégant qui s'est bien adapté pour l'étranger.
Le voici :

En 1935, on avait plus besoin de benshi, et tout à coup, ce métier a disparu!!